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SWALLOW

RÉSUMÉ

Des fables et contes d’oiseaux entre naturalisme et poésie, entre émerveillement, joie et humour – gravité aussi.

Trente-trois histoires inventées ou réécrites, entrecoupées de portraits chamarrés et chatoyants : telle une volière de mots en liberté.

Produire de l’enchantement : comme une force de lutte, comme une énergie pour s’engager au soin et à la protection des oiseaux, de tout le vivant. Et puis, ceux qui arpentent les ciels de nos vies ne font-ils pas se tourner aussi vers des cieux intérieurs ?

Ces textes sont comme un pendant ou complément au roman Les Débris du ciel (Edern 2024).

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NOTE D’INTENTION

Ce recueil est né de mon amour de longue date pour les oiseaux. Ornithophile (davantage que -logue) (ou ornitho, ou aviste, ou piafologue, ou aviscrutateur, ou miroiseur, ou ornithoscopeur…), il me semble assez bien les connaître et pourtant, toujours et encore, ils me surprennent et m’étonnent, toujours et encore j’apprends et m’émerveille.

C’est cet émerveillement qui est au départ de ce projet d’écriture. Partager cette joie et allégresse, mais aussi faire voir et aimer, et in fine même aider à protéger et préserver la fragilité de nos amis ailés, car, comme tout le vivant, ils sont gravement menacés. Cet émerveillement m’a assez naturellement conduit à la dimension poétique des contes.

Au fond, ceux-ci ont été rédigés avant, pendant et un peu après la rédaction de mes Débris du ciel (Edern 2024). Swallow peut se voir comme un prolongement de ce roman : il s’y trouve, p.51, le conte du Merle bleu évoqué dans les Débris (l’oiseau bleu p.185). Puis ces fables et contes pourraient être la matière reprise par Lawrence dans les balades contées qui lui sont proposées (Débris, p.223)…

Tous les textes sont originaux dans leur écriture ou réécriture. Certains sont librement adaptés de brefs contes soufis (L’Oiseau du Paradis et Le Conte du Simorgh), d’autres réexplorent des légendes et mythes occidentaux (Les oiseaux de la Croix, Métamorphoses d’hirondelles). La majorité sont originaux dans leur contenu : qu’ils soient invention (Le Merle bleu, La Huppe et le Corbeau, Le Pouillot qui ne voulait pas voler, par exemple) ou qu’ils se fondent sur des réalités du monde (Les dévastés, Nigel-le-fou). Il y a de pures fantaisies aussi où la langue veut chanter la beauté des oiseaux (L’Oiseleur bayant aux corneilles).

J’ai aimé que ces fables soient entrelacées ou entretissées avec de petits portraits amusants, comme des pauses poétiques entre les histoires.

Au fond, je rêverais que ce puisse être comme une vaste volière ouverte dont on entende le brouhaha des voix, des pépiements et des chants, dont on voie les couleurs et les mouvements. Et qui nous interroge, nous emporte haut et loin, nous ramène à nous-mêmes, donne le goût de chérir nos amis zélés.

Il y a toujours eu des oiseaux dans mes romans et nouvelles. Il était logique que je leur donne voix et toute la place.

Leur dimension symbolique m’importait hautement aussi. On sait combien elle est à l’œuvre dans les contes et combien les oiseaux transportent avec eux quantité de valeurs culturelles et dimensions spirituelles. Les contes, légendes et fabulations témoignent de ces dimensions en ouvrant le regard vers des espaces et ciels volontiers intérieurs.

Une des fonctions de la littérature n’est-elle pas de proposer de l’enchantement ?

*

J’ai souhaité sous-titrer « fables d’oiseaux » – fable au sens tout à fait premier de « propos familier » ou « récit imaginaire », et non pas de « récit à morale » (encore que certains des textes de ce recueil aient une portée didactique). « Fable » paraît plus générique et peut inclure la dimension du conte (certains textes en sont) et même la dimension poétique des petits portraits chamarrés proposés pour certains oiseaux, le tout ne manquant pas d’une dimension amusée, voire humoristique, ici et là.

Ce sont des fabulations, car aussi bien les oiseaux sont fabuleux ! C’est le cas en-deçà même de l’imaginaire, c’est-à-dire dans la réalité (et que la science peut mesurer). Il n’y a qu’à évoquer la barge rousse – et barge ou folle, elle l’est un peu ! –, ce limicole d’une quarantaine de centimètres et de 300 grammes, qui, lors de ses migrations, franchit 12.000 km (parfois 13.000) d’une traite, sans escale, au-dessus de l’océan Pacifique, reliant l’ouest de l’Alaska à la Nouvelle-Zélande : 8 à 10 jours de vol battu (et non plané) d’une seule traite ! C’est l’oiseau détenteur du record de distance de vol sans arrêt (13.560 km en 2022). Oui, c’est fabuleux et dépasse même l’entendement…

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CE QUE LES LECTEURS EN DISENT

«Tes textes sont de vrais petits bijoux ciselés, ondulant de la prose à la poésie. Je ne parlerai simplement que des dix pages enchanteresses de « L’Oiseleur bayant aux corneilles ». Elles devraient, selon moi, figurer dans une anthologie. Tes mots ailés (c’est le cas de le dire) et magiques me font penser aux notes aériennes de l’air célèbre de la Reine de la Nuit, dans la Flûte enchantée de Mozart : envolée, justesse et brio conjugués. Ici c’est l’oiseleur qui donne le vertige.» R-M. N.

 

«Superbe recueil, foncez pour l’acheter, il vous ravira…» J.C.

 

«Quel bonheur, ce swing low qui saisit l’esprit et souligne à chaque page l’ampleur de la vie, nous appelant à délaisser ses fouillis pour préférer les buissons d’existences tellement multiples et enchanteresses ! Ta langue m’a gâté. J’ai écouté les chants de tes oiseaux et découvert, et appris ô combien, de leur légèreté et fragilité, notamment. C’est aussi une symphonie de sons. Tes rêveries et descriptions rythment et l’élan des oiseaux et l’allant de ta plume amoureuse. Tu transmets un infini bonheur et une profonde reconnaissance du vivant. Style et intelligence des descriptions, histoires sautillantes et drôles, approches romanesques et poésie infinie…» A.N.

 

«Un livre superbe coloré et poétique et qui, encore une fois de la part de l’auteur, fait réfléchir. Éric Brucher ravive, par la magie de textes chatoyants à dimension symbolique, notre dialogue intime avec la nature. Il nous ouvre les yeux au ballet et au choeur du peuple d’en haut et décrypte son monde complexe qui, de loin, a l’air si harmonieux.» M.R.

PRESSE/MEDIA

POURSUIVRE LA RÉFLEXION

Parler des oiseaux est certes charmant et a l’air léger, voire futile. Mais les oiseaux nous touchent parce qu’ils sont l’expression de quelque chose comme la grâce – cela, insaisissable et immaîtrisable, absolument gratuit et libre, qui nous sauve des pesanteurs. Les oiseaux sont l’expression de nos désirs d’envol et de libération. Toujours les humains, je crois, cherchent cet envol et les cieux, cherchent à s’envoyer en l’air, implorent cette grâce d’être emportés ailleurs, hors des pesanteurs et gravités, hors de cette matière dans laquelle ils rechutent cependant, telle une funeste fatalité et dont ils aspirent tant à être sauvés. C’est le rêve d’Icare.

 

Tout ceci n’est-il pas le plus sérieux et le plus important de nos vies ?

 

Mais le propos est autrement empreint de gravité et de pesanteur. Car il faut parler, plus pragmatiquement, de la chute des oiseaux, leur effondrement massif et brutal – à l’instar de toute la biodiversité. Les oiseaux nous touchent aussi parce qu’ils représentent le plus clairement cette part non domestiquée de la nature et qu’ils sont au fond les animaux sauvages les plus fréquents à observer (quoique souvent subrepticement, et puisque la vie animale se passe le plus souvent la nuit). Pour qui a un peu de recul, on constate que leurs populations diminuent tant en quantité qu’en variété. Un concept a été forgé en 1995 par un biologiste franco-canadien, Daniel Pauly, considéré comme l’un des plus grands spécialistes mondiaux des ressources marines, celui de « syndrome du changement de base » : l’oubli de l’abondance passée de la biodiversité qui touche les jeunes générations n’ayant pas la capacité de comparer le déclin des espèces et qui trouvent normal ce qu’elles voient autour d’elles (ce qui est donc leur référence ou base). Autrement dit aussi cette ignorance ou non-conscience de la perte brutale et du déclin massif des espèces. (Pour les oiseaux, et globalement, de 30 à 40 % en moins depuis 30 ans…) Autrement dit aussi, les générations plus âgées ont ce rôle de faire prendre conscience aux plus jeunes des changements environnementaux, de la perte d’une nature profuse et généreuse, de la disparition à grande vitesse de la biodiversité du fait, pour l’essentiel, des agissements humains (le taux d’érosion des espèces animales et végétales étant aujourd’hui 100 fois plus élevé – certains sont plus pessimistes encore – que le taux naturel d’extinction). En faire prendre conscience afin de protéger et prendre soin de ce qui subsiste, afin même si possible d’agir pour restaurer ce qu’il est possible, ou d’empêcher que cela ne se déglingue davantage.

 

Pourquoi l’humain détruit-il la nature ? Pour se faire de la place certainement, une forme d’égoïsme – une sorte de guerre de territoires. Par inconscience aussi, ignorance ou aveuglement. Peut-être aussi à cause d’une vieille peur enfouie, celle du sauvage, de la nature sauvage, de ce qui grouille et rampe et crisse et rogne et grignote et fait de l’humain une proie possible, quelque chose peut-être de cet ordre qui l’angoisse et qu’il tente de conjurer en détruisant ?

 

Parler des oiseaux, c’est, me semble-t-il, une manière de sensibiliser à la préservation de cette part de biodiversité. Et avec Swallow, espérer créer de l’enchantement pour donner le goût d’observer, de s’émerveiller et de prendre soin.

 

*

 

D’où vient mon goût ou cet intérêt (parfois furieux) pour les oiseaux ? Rien n’est sûr, mais sans doute y a-t-il chez moi le désir d’échapper à ce que le réel peut avoir d’enfermant et de trivial. Il me semble que c’est grâce à eux, les oiseaux, que j’ai trouvé une intense sensation de communion avec le monde et la vie, un puissant sentiment d’unité. Peut-être aussi parce que, de façon diffuse, ils me parlaient de spiritualité et d’âme libérée des pesanteurs ? D’une manière ou l’autre, c’était grâce à eux que je pouvais être en prise avec le mystère du vivant. Observer les oiseaux en tout cas, dans le silence et la lenteur, l’immobilité souvent et l’effacement, donne une joie très intime et puissante par la haute attention et la vigilance au moindre frémissement, celle de trouver le monde terriblement vivant et de m’y fondre.

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